Agression policière contre l’artiste BIG OMS
Le rappeur et activiste mauritanien BIG OMS, de l’écurie ZAZA Production, est la cible de répression après avoir milité pour la cause des Harratines et contre l’esclavage à travers son mouvement "Harratine Civilisé". Le 2 octobre 2024, il a participé à une marche pacifique demandant la libération d'Ahmed Ould Samba, leader politique arrêté. Durant la manifestation, BIG OMS a été violemment agressé par la police, le laissant gravement blessé. Aujourd'hui, alité et sans moyens pour se soigner, il a déposé plainte. L'affaire a attiré l'attention des organisations internationales de défense des droits humains.
Aujourd’hui, l’affaire de BIG OMS a été portée à l’international au niveau de plusieurs organisations des droits de l’homme, notamment celles concernées par les droits des artistes comme Arterial Network. Il faut dire que la police mauritanienne n’est pas à un cas près dans le domaine de la violation des droits de l’homme et de la répression sauvage contre les manifestations pacifiques. Presque tout le corps social est passé sous la botte de ses agents et de leur impitoyable agressivité, les femmes, les médecins, les retraités, les étudiants, les assoiffés, les ruraux, les fonctionnaires, les travailleurs, etc.
Après l’avoir été démis de ses fonctions, les autorités arrêtent Ould Samba
Les autorités sécuritaires détiennent toujours Ahmed Ould Samba (chef du parti politique El Adel), l’inspecteur des finances qui a été démis de ses fonctions mardi par le Conseil des Ministres. Le limogeage de Ould Samba est intervenu sur fond de diffusion d’audios dans lesquels il critique le gouvernement actuel, l’accusant de corruption. La Gendarmerie a convoqué Ould Samba au sujet des audios et le maintiennent toujours en détention, ont confirmé ses proches.
Par: Brahim Salem Abdellah